BORIS AU CABARET
de Boris Vian
Tout Public
Dans « CINEMASSACRES », un scénariste qui cherche du travail, présente plusieurs idées de films à un grand producteur. Celui-ci, enthousiaste, décide de tourner quelques bobines d’essai à la manière de Carné, Hitchcock, De Sica, De Mille et beaucoup d’autres. Différents genres cinématographiques défilent sur la scène : gangsters, épouvante, péplum, exotique, guerre.
Le réalisme de l’écriture cinématographique de Boris Vian, contraste avec l’absurdité et l’invraisemblance des situations où évoluent les personnages. Nous ne savons si c’est du « sérieux » ou si c’est pour rire. Et nous, spectateurs, naviguons dans cette ambigüité qui nous surprend et nous amuse. On retrouve le même univers dans le cinéma de Luis Buñuel, je pense au « Charme discret de la bourgeoisie ».
Dans « PARIS VARIE », une conférence des puissances de la planète se tient à Paris dans un lieu tenu secret afin de trouver la réponse à la question suivante : mais qui donc a fondé Paris ? Tous ces peuples : Allemands, Chinois, Américains, Corses, Arabes, Anglais, Suisses, Russes, Mexicains, tous sauf les Gaulois qui s’en foutent royalement, rivalisent entre eux dans la course aux sketchs aussi surréalistes que hilarants, pour prouver que chacun d’eux est le seul fondateur de Paris.
Avis du TGP : Javier Cruz signait déjà la mise en scène des Enfants de la balle pour la 10ème saison ! 20 ans après, nous sommes très heureux qu’il relève pour la troisième fois ce défi.
par La compagnie des enfants de la Balle
Mise en scène : Javier Cruz
décor : Philippe Chapelle et Viktoria Koczian sur une idée de Javier Cruz
lumières : Vincent Raffaitin et Javier Cruz